
Flaubert dans Salammbô retrouve la couleur épique ; Walter Scott ressuscite le Moyen Âge dans Ivanhoé ; Dumas dans La Reine Margot plonge dans les noirceurs qui entourent la St Barthélémy ; Hugo défend dans Quatre-vingt-treize les apports fondamentaux de la Révolution française. Quant à Vassili Grossman, dans Vie et destin, il témoigne devant l’Histoire de l’atrocité des totalitarismes. Entre fidélité aux faits et vision personnelle, le roman historique opère une synthèse entre source de connaissance et œuvre d’art.